Croisements
Dramedy feature      |      Long-métrage tragi-comique
When their father announces his desire to be medically euthanized, three estranged siblings return to their hometown on Isle-aux-Balbuzards to convince him otherwise. 
Statut: En écriture de scénario
Lorsque leur père annonce qu'il veut procéder à l'aide médicale à mourir, trois frères et soeurs retournent dans leur village natal à l'Isle-aux-Balbuzards afin de le dissuader.
Status: In script development ​​​​​​​
Toutes images ci-dessous sont à titre d'inspiration / All images below are for inspiration purposes.
Margot Auclair (27)
Margot Auclair (27)
Basile Auclair (31)
Basile Auclair (31)
Laure Auclair (34)
Laure Auclair (34)
Les frangins
Margot, Basile et Laure.
THE SIBLINGS
Margot, Basile and Laure.
Élias auclair
Le père de nos héros. 
Élias auclair
Our heroes' father. 
Fantômes
Je remarque parfois des visages familiers dans une foule, des parfums que j'ai connus.
Il s’agit sans doute d’extrapolations de mon imaginaire ou de ma mémoire. Mais il m’est réconfortant de voir quelqu’un au loin et me dire que c’est ma tante, ma grand-mère. Qu’elles marchent encore parmi nous, à une distance qui ne permet pas l’interaction directe. Qu'elles sont là, dans la ville, vivent des vies heureuses et complètes. 
Il y a eu bien des journées de leur vivant sans que je les vois ou que j’entende leurs voix. L’idée de leur vie, la certitude qu’elles existaient était assez. Pourtant, cette vie n’était pas bien différente de la réalité quotidienne après leur mort. C’est l’impossibilité du potentiel de les voir ou de leur parler qui est dur à accepter. Le deuil, la mort d’un être aimé qui n’est pas une présence quotidienne, c’est plutôt une nouvelle certitude, un concept, sans dépayser de manière concrète. C’est l’idée qui fait mal.
Donc de voir ces visages familiers, au loin, c’est d’imaginer que tous les jours futurs seront comme les jours sans contact que nous avions de leur vivant. Elles existent et sont à portée de main, simplement aujourd’hui on ne s’appelle pas, on ne se voit pas. Je choisis de refuser le concept de leur mort. Et les voir au loin comme ça, c’est les quelques croisements qui sont permis par le destin.
Ghosts
I sometimes see familiar faces in a crowd or catch the hint of a reminiscent perfume in the air. Undoubtedly nostalgic projections on a stranger, I find it comforting to observe someone far away and convince myself it’s my grandmother, my aunt. That they still walk among us, only at a distance that doesn’t allow for direct interaction. That they exist, somewhere in the city, live full and contented lives.
There were many days in their lifetime when I didn’t see them or hear their voice. The idea of their life, the certainty of their existence parallel to mine was enough. Oddly, these days were not very different from the daily reality after their death. It’s the impossibility of the potential to see or speak to them that is hard to accept. The death of a loved one with whom you don’t share quotidian life, is a new certainty, a concept that doesn’t significantly upset the day-to-day. It’s the idea that hurts.
To see their familiar faces in the distance, is to imagine that every subsequent day will be like the ones in their lifetime when we didn’t make contact. They exist, they are within reach, only today we don’t call, today we don’t meet. I choose the reject the idea of their permanent death. And to see them from far away, in a crowd, on the streets, those are a few crossroads allowed by fate.
isle-aux-balbuzards
Le village.  Librement inspiré de l'Isle-aux-Grues. 
isle-aux-balbuzards
The hometown. Inspired by l'Isle-aux-Grues. 
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